Faut-il sortir ou rester seul ? Faut-il se couper du lien social au profit d’une abstinence ?
Peut-être pas… étant avant tout des êtres sociaux, nous avons besoin des uns et des autres pendant les fêtes de fin d’années. Nous ne devons peut-être pas nous refuser un lien avec de la famille, des amis ou de pouvoir créer des moments de cohésion avec des personnes. Le risque peut-être de se retrouver seul, ce qui viendrait sûrement alimenter une envie de consommer pour pallier à une certaine souffrance vécue.
En ce qui concerne plus particulièrement l’alcool, les publicités redoublent d’ingéniosité dans des messages tapageurs nous poussant à la consommation, en précisant bien à chaque fois « avec modération » . Nous n’avons peut-être aucun pouvoir sur cette force publicitaire, mais sur quoi avons-nous un pouvoir d’agir?
Faire le choix de consommer ou de ne pas consommer doit se faire en conscience, c’est à dire que nous avons un apprentissage à faire afin de prendre en compte le plus d’éléments possible nous permettant ainsi de faire des choix éclairés.
On entend parfois des personnes avec des problèmes d’addiction dirent et se répéter à elles-mêmes « c’est plus fort que moi ». C’est en formant dans notre esprit ce type de pensées, qu’elles prennent naissance. C’est en leur donnant vie, qu’elles existent et qu’on y croit. C’est donc dans ces pensées que nous avons le pouvoir d’agir car en leur donnant naissance et en les alimentant, nous leur donnons un pouvoir. Un pouvoir qu’elles peuvent prendre sur nous. En effet nous aurions tendance à donner et à déléguer du pouvoir aux substances psychoactives alors que le seul maître à bord, c’est soi ! La manière dont nous allons pouvoir réfléchir et vivre nos situations de vie va influencer alors notre comportement.
- Si l’on ne consomme pas, on voit je pense très bien, le côté renforçateur (affronter la situation et la surmonter)
- Pourtant si l’on consomme, cela peut-être aussi une expérience vécue qui va aussi permettre de se voir et de se comprendre un peu plus finement dans une recherche de sens des éléments que l’on pu mettre en place plus ou moins consciemment qui ont favorisé la consommation.