Concernant la vapoteuse, le rapport de l’OMS sur la lutte contre le tabagisme dans le monde, rendu public le 26 juillet 2019, mentionne qu’elle est «incontestablement nocive» et qu’elle «ne devrait pas être promue comme une aide au sevrage». Pourtant cette position va à l’encontre des instances sanitaires, notamment santé Publique France, qui recense que cette méthode a permis à au moins 700.000 personnes en 7 ans d’arrêter de fumer.
Depuis février 2016, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) considère que la vapoteuse peut être considérée comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs. L’Agence de santé publique anglaise estime, elle, que la vapoteuse serait 95 % moins nocive que le tabac.
L’OMS met donc en garde le risque potentiel d’irritation des voies respiratoires, de la gorge et des yeux, ou encore le risque d’effets cardiovasculaires. Cependant toutes les études qui comparent le tabac à la vapoteuse vont toutes dans le même sens et elles posent que les risques du vapotage ne sont en aucun cas comparable à ceux du tabagisme, ce que le rapport de l’OMS valide.
Erreur de communication de l’OMS ou médiatisation abusive et contreproductive sur la vapoteuse, l’utilisation de cette dernière réduit l’exposition des fumeurs à un grand nombre de substances toxiques et cancérogènes. Sans être scientifique, nul ne conteste que l’inhalation de substances chimiques vaporisées dans les poumons n’est pas anodin, mais l’ensemble des professionnels de santé et de la communauté scientifique recommande son utilisation dans le sevrage tabagique, comme le souligne le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue, «Il n’y a aucun doute scientifique sur le fait que les émissions d’e-cigarette, sans être dénuées d’effets indésirables, sont infiniment moins nocives pour la santé que la fumée du tabac.»